Arrival en Concert à Bruxelles

 Arrival à Bruxelles

 Je n’ai pas hésité à acheter ma place de concert le jour où j’ai appris qu’Arrival venait en concert à Bruxelles, et je n’ai pas été déçu.

Arrival est un groupe suédois qui, depuis 1999, sillonne les villes du monde entier avec son spectacle hommage à ABBA.

Aujourd’hui c’est déjà la seconde génération de chanteurs et musiciens qui composent ce groupe. Ce n’est donc plus la chanteuse qui a participé à un vidéoclip d’ABBA ni le groupe qui a sorti le CD avec les superbes chansons « Just A Notion » et « What About Livingstone ».

 

 

Mais l’on reste devant un groupe avec une grande expérience, et des musiciens bien formés. De plus, ils sont accompagnés, dans cette tournée, par l’European Philarmonic Orchestra, ce qui donne une toute autre dimension aux chansons en concert.

Pour couronner le tout, ils invitent toujours un musicien original d’ABBA. Nous avons eu droit à Mike Watson, un des guitaristes d’ABBA. Mike est assez réservé, il a juste salué la foule avec quelques notes sur sa guitare, mais n’a pas fait de démonstration de son talent ni présenté une chanson particulière, comme Ulf Andersson le fait avec « I Do, I Do, I Do, I Do, I Do » ou Janne Schaffer avec « Eagle ».  

Le concert commence naturellement avec l’introduction d’Arrival, mais enchaine ensuite, comme en 1977 avec ABBA, par « Tiger », ce que j’ai apprécié, mais que la salle n’a pas vraiment compris, s’attendant surtout aux grands titres d’ABBA. Cela a été corrigé par la suite avec « Knowing Me, Knowing You ».

Ils ont continué dans l’alternance de tubes et de titres moins connus. Ils ont même rassemblé des titres pratiquement jamais interprétés en concert hommage, dans deux pots pourris qui sont donc une joie pour les vrais fans comme moi.

 

 « Fernando » et « S.O.S. » sont interprétés en partie en suédois comme sur les deux singles en solitaire de Frida et d’Agnetha.

Ils en profitent pour nous donner une leçon de suédois dans laquelle on apprendra même à demander son chemin pour aller à Ikea.

Grâce à l’orchestre, on a pu apprécier « Intermezzo No 1 » et moi j’en ai profité pour mieux voir les musiciens et Mike Watson, puisque les filles étaient parties se changer.

Cette première partie du spectacle se termine par "Waterloo" et "Mamma Mia".

 

La seconde partie commence comme en 1979 avec ABBA sur « Gamnal Fabobpsalm » et « Voulez-Vous ? ». 

Après un magistral « As Good, As New » grâce à l’orchestre symphonique, ils enchainent comme en 1981 avec la paire « Gimme! Gimme! Gimme! » Et « Super Trouper ».

  

A un moment donné, Benny nous annonce qu’il a l’habitude d’entendre les gens crier juste au début de son introduction au piano. Arrivent les premières notes de « The Winner Takes It All » et la salle explose.

Dans la seconde partie, une majorité de titres dansants et bien connus du public met la salle debout et permet aux spectateurs de danser et chanter en cœur avec le groupe.

La salle est le résultat de la reconversion d’un ancien palais des expositions en salle de concert. Et la structure qui n’est pas d’un vrai bâtiment a un mauvais effet sur l’acoustique de la salle.  Malgré les efforts des techniciens, le son ne ressortait pas assez bien à mon goût et c’est probablement le seul reproche que je fais à cette soirée.

 

J’étais un peu trop loin dans les gradins pour bien distinguer tous les participants au concert, ce qui se note dans mes vidéos qui bougent un peu à cause de l’utilisation du zoom à grande focale. Mais j’étais à l’endroit parfait pour les écouter.

J’ai tout de même trouvé dommage que parmi les titres proposés, ils n’aient choisi que des titres issus des Albums ‘Waterloo’ à ‘Super Trouper’ ignorant trois albums complets d’ABBA. On ne peut pas tout avoir en 1h50 de concert, un show qui se termine beaucoup trop vite quand ont est immergé par la musique et l’ambiance festive que génère toujours un concert hommage à ABBA.

 

Vu la date, nous avons eu droit à « Happy New Year ».

Pour annoncer la dernière chanson ils ont dit que celle-ci mettait tout le monde de bonne humeur en les faisant danser. « Dancing Queen » était bien défini.

 

Un très grand spectacle qu’il ne faut rater à aucun prix, même s’il faut se déplacer dans un pays voisin pour aller le voir, vous ne serez pas déçu et vous profiterez sûrement du voyage pour découvrir ou redécouvrir des lieux qui vous plaisent. Le groupe, par sa dimension, ne fait des concerts que dans des grandes salles et donc uniquement dans des grandes villes du monde entier.


Si vous êtes intéressés par mon enregistrement audio complet du concert, contactez-moi et je vous l’enverrai avec plaisir.

 



 



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